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 Êva Animaëlle Rackèl

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Êva A. Rackèl
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Êva A. Rackèl


Messages : 13
Âge : 44
Date d'inscription : 26/06/2010

Fiche Personnage
Caractéristiques: Âme liée sans corps
Relations :
Rôle: Professeur d'étude théorique des âmes

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MessageSujet: Êva Animaëlle Rackèl   Êva Animaëlle Rackèl EmptySam 26 Juin - 17:28

Administratif

Nom : Rackèl (Rachèl à l'origine)

Prénom : Êva, Animaëlle

Date de naissance & âge : 21 mars 1980, 30 ans

Famille : Le père était scientifique. La mère était avocate. Décédés en 1887, respectivement de folie et d'un ratage de l'expérience.

Rôle : Professeur de théorie sur les âmes

Personnage et personnalité

Caractéristiques : Âme liée, sans corps

Apparence physique et vestimentaire :
    Êva est une sans-corps. Autant dire qu'elle a la possiblité de modifier sa forme autant qu'elle le souhaite. Bien sûr, comme tout le monde, elle a ses préférences. La forme huamine qu'elle prend le plus couramment lui donne la taille moyenne féminine, dans les 1m65-70 selon les situations, bien proportionnée, fine mais pas trop, allure sportive. Ses cheveux sont blonds ou chatain clair, parfois méchés, parfois non, soit noir, soit rouge, pour dire qu'elle aime se démarquer. Ses yeux sont bleus/gris, soulignés de noir, son nez est fin, sa bouche habituée aux sourires. Elle s'habille selon son humeur, dans un style plus soft ou totalement décalé, en noir, blanc, violet, ou même rose de temps en temps. Elle change de style comme de chemise quand elle peut se le permettre. En dehors de cette forme-là, elle peut ressembler à n'importe qui, à n'importe quoi aussi. Elle n'a pas encore essayé les formes masculines, mais c'est pour bientôt. Pas d'apparence animal préférée, elle regarde au plus pratique et sait mettre à profit une capacité qui n'a pas, pour elle, que des avantages.

Caractère, qualités et défauts, passions :
    Derrière une apparence espiègle et jeunette se cache une femme d'une très grande maturité. Et pour cause, elle a fait plus de chemin de plus que tous les jeunes "de son âge", forcée par la vie à apprendre plus vite tout ce qui la constitue, comme la mort ou les expériences qu'elle a subi. Elle aime aider les gens, se faire des amis, s'éclater, se donner à fond dans tout ses projets et profiter un maximum de la vie. Elle s'est forgé un caractère d'acier pour faire face à tous les coups durs, et sait l'utiliser. Elle va toujours au devant des emmerdes si elle peut aider quelqu'un, physiquement, psychologiquement, quitte à s'en prendre plein la gueule, elle n'est plus à ça près. Parfois mélancolique, elle sait toujours se relever. Elle a un fort caractère et le montre bien.
    Sa plus grande qualité serait bien son sens de l'entraide. Elle ne laisse tomber personne et a parfois la philosophie d'un psychiatre tellement elle peut croire en l'être humain. Un peu de naïveté qui ne fait pas de mal. Son plus grand défaut, lui, serait ses excès. Lorsqu'elle se sent d'humeur, elle peut faire beaucoup de conneries sans laisser une seule trace, et elle ne se retient pas. Un besoin de tester les limites qui est resté.

Histoire
    « Papa, raconte-moi encore l'histoire... »

    Elle est née dans les années 80, le zénith des nouvelles musiques. Elle est née dans la musique. Elle est née avec une hyperalgésie à perpétuité.

    C'était une naissance comme les autres, pourtant, naissance normale, pas tout à fait les neuf mois mais rien de dangereux, une ou deux semaines à peine... Il faut que vous sachiez que votre fille souffre d'hyperalgésie. C'est une sensibilité excessive à la douleur, ce qui peut être assez dangereux... Un risque énorme de souffrir pour une minuscule piqûre, pour prendre un exemple dans le système médical. Sans parler des bobos quotidiens des cours de récréation... Ce sera dur, je suis désolé...

    Mais ça, il le savait, le père. Un grand scientifique, sortis depuis déjà une dizaine d'années d'une des plus grandes université du monde. Une origine israélienne lointaine, et putain qu'il était beau. Estevan Rachèl, qui ne connaît pas? Non, personne ne le connaît. Mais il était fort pourtant, son papa, il était fort... Il avait eu tous ses diplômes haut la main, il avait toujours continué d'apprendre même après sa sortie de l'université, il avait soif de connaissance. Quelques coups dans la gueule, parfois, mais il avait su se relever... C'était un homme hors du commun. Et très amoureux.

    Maëlle était avocate, réputée dans son domaine, sortie elle aussi de bonnes universités. Elle était belle, douce, une femme en or, d'origine canadienne et l'accent qui allait avec. Une bombe qui ne se connaissait pas. Elle avait rencontré, un jour, un Estevan qui cherchait un bon avocat pour une affaire de détournements de fonds. Elle ne faisait pas ce domaine, plongée dans les sombres affaires familiales pour lesquelles elle avait étudié, mais ils s'étaient revus quand même par la suite. Il avait gagné son procès et avait gagné son coeur. Elle aussi était très amoureuse.

    « Quand je suis allé t'inscrire à l'école maternelle, ta maman m'a appelé pour me dire qu'elle était prise par la plus grosse boite d'Europe... J'étais tellement content que j'ai écris comme un pied! Et le H ressemblait à un K. Ils ont dit, mais si, ça, c'est un K. Ils n'ont pas voulus en démordre. Et toi, du haut de tes quelques pommes, tu as crié pendant des jours entiers que tu voulais un K. Parce que ça faisait comme caca... Et vas-y que tout le monde te soutenait... Alors on a mis un K.
    - Et ça fait plus Rachèl! J'aimais bien Rachèl mais Rackèl c'est bien aussi... Non?
    - Oui ma puce. Allez, repose-toi. Tu sais qu'il faut faire attention... Maman va bien, toi aussi, et bientôt, il n'y aura plus aucun soucis... »

    L'homme sort de la chambre. Accueillis par des collègues à la mine désolée.

    « Il y a eu un problème... On n'a pas voulus te déranger, mais... »

    Maëlle avait toujours aimé son mari. Aussi, le jour où il avait dit : « Je vais rejoindre un groupe qui reprend des recherches sur l'âme humaine... », elle avait arrêté de travailler et avait répondu : « Vous avez besoin de personnes? Je suis là. » Il avait été réticent au départ, mais tout semblait si bien marcher... Tout progressait si bien... Alors ils l'ont fait, ils ont mené leur expérience sur la mère. Et sur la fille aussi. Le couple, poussé par des promesses utopiques, n'avait pas résisté. « Et si ça lui zigouillait l'hyperalgie, hein? Et si elle avait plus ça sur le dos? »

    Il y a eu un problème... L'homme se mit à courir dans les couloirs, et rejoignit la chambre de sa femme, sa muse, sa belle, sa vie... Le gens s'écartaient, les gens savaient déjà. Il se jeta sur le corps inerte, caressa les cheveux, tenta de réchauffer ses joues déjà froide, l'embrassa partout, lui murmura plein de mots, lui gueula de se réveiller, la serra contre lui. Fort, fort, comme une simple poupée de chiffon. Ce qu'elle était, après tout. Lui n'était plus qu'un animal pris au piège, ravagé, perdu, s'accrochant désespérément à un corps mort. Ils avaient même du se mettre à trois pour le décrocher et l'emmener se reposer à coup de somnifères. Pendant des jours et des jours, ce fut ça.

    « Il est où papa?
    - Papa est fatigué. Il se repose, mais il ne tardera pas à revenir te voir... Il m'a dit de te dire qu'il est désolé et qu'il t'aime. »

    Mais il ne disait plus rien, et il ne revenait toujours pas. Un enfant sent quand quelque chose se passe, et la petite ne le cacha pas...

    « Et maman, elle va bien ma maman?
    - Elle est devenue une âme... »

    Et s'est envolée dans l'au-delà. Ils avaient vu une forme indistincte sortir du corps de la jeune femme, alors ce n'était pas tout à fait faux. Mensonge par omission. Les jours s'enchaînèrent ainsi. Papa viendra, mais papa ne venait pas. Le petit coeur, quant à lui, faisait des bonds dans la poitrine de la petite Êve, des bonds pas normaux, mais il croyait un stress passager...

    « J'ai mal! »

    Mais rien n'y faisait. L'électroencéphalogramme s'excitait de plus en plus. Et puis il est revenu. Ce n'était plus un homme, c'était... Ce n'était plus descriptible. C'était maigre, gelé, ç'avait les ongles rongés au sang, les yeux perpétuellement rougis de larmes.

    « Ma puce... Ma puce, ça va aller, ça va s'arranger... Tu vas aller mieux, tu vas voir... »

    Il n'avait plus la force de raconter l'histoire. Elle n'avait plus la force de bouger, de parler, de manger, de sourire. Puis le trait continuel a eu un dernier sursaut violent. Et puis plus rien. Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip...

    Il a crié. Il a hurlé, même, appelé à l'aide, recommencé à s'acharner pour rendre cette vie. Mais ses forces l'ont quitté subitement et il est tombé avant d'avoir vu la forme fantomatique sortir du corps de sa petite fille.

    « Elles sont mortes. Il est au bord du gouffre. On ne peut pas le renvoyer chez lui dans cet état. Le garder ici c'est pas facile... Bordel, pourquoi on continue? À quoi ça mène hein? Réduire des familles à néant? Ils avaient confiance, ça a pas marché, merde, pourquoi? »

    Une légère brume. Un murmure... Aidez-moi... J'ai peur... Papa... Elle était là! Je ne suis pas fou, elle est là, elle m'appelle à l'aide! Mon gars... Rendors-toi... Un somnifère et il n'entendait plus. Puis le phénomène s'est accentué. Une silhouette enfantine. Papa, papa, j'ai peur... Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi il y a mon corps, là-bas, et qu'il est dans le froid? Pourquoi maman elle est aussi en bas? Elle bouge pas. Papa, réponds-moi... Êve, Êve, je suis là, je t'entends! Reste avec moi! On va te sortir de là, t'es encore de ce monde, t'es pas... Mais il ne finissait pas sa phrase. Eux ne la voyaient pas. Lui la voyait trop.

    Pendant un moment, elle disparut. Puis les lampes du grand couloir explosèrent net, plongeant le bâtiment dans l'obscurité de la nuit. Un hurlement transperça la nuit.

    « J'ai si mal! »

    On ne savait pas. Cette voix disait quelque chose, mais on n'était pas sûr. La petite et la grande en même temps. Puis des ondes de choc ont traversé le bâtiment de part en part, explosant tout sur son passage, et ils ont dû siffler l'évacuation. Des jours sont passés durant lesquels le chaos régnait dans le bâtiment, dans les médias, dans les hautes instances. C'était le bordel. Estevan hurlait, se débattait, tentait de courir vers le centre de recherches mais on le retenait et on finit par l'enfermer quelque part.
    Puis le silence finit par retomber. On envoya une équipe, armée de toutes leurs recherches et de leur savoir. Une maison de l'horreur, ravagée, presque plus rien de récupérable. Premier bruit, des sanglots. Une petite fille, nue, qui pleurait à la morgue, les tiroirs ouverts sur les deux corps en décomposition. Ils ont usé de tact, sont restés stoïques, l'ont prise par la main pour l'enfermer à son tour dans une des pièces nouvelles technologie qui bloquait l'âme par un moyen... inconnu.

    Elle a frappé, frappé les murs, mais elle n'a pu sortir. Alors elle s'est résignée à les écouter, à leur répondre, à les laisser toucher son corps tantôt sans substance, tantôt comme le roc.

    Comment est-ce que tu t'appelles? Êve Rachèl. Êve comment? Rachèl... Tu es sûre que ce n'est pas Rackèl? Non, Rachèl c'est mon papa, c'est ma maman... Quand est-ce que je peux le voir? Bientôt, bientôt. Qu'est-ce que tu ressens? Un grand vide. Est-ce que tu as mal? Non. Et là? Non. Est-ce que tu as froid, faim? Non. Est-ce que tu peux au moins manger? Oui.

    Puis ils l'ont relâchée. Ils lui avaient dit : tu vas aller vivre chez un collègue de ton papa qui saura s'occuper de toi. Il faudra être sage et tu pourras vivre comme tout le monde, être heureuse... Mais elle ne voulait pas de cet homme-là. Il était trop droit, sa moustache ressemblait à celle du méchant monsieur que jouait Charlie dans le Dictateur. Un jour, elle a revu son père. Une chose perdue, comme sans âme, sans l'étincelle de la vie dans son regard. Elle a couru, couru. Il n'a pas bougé d'un poil.

    « Papa! »

    Il l'a regardée sans la voir, a regardé les autres et s'est mis à gueuler d'une voix cassée.

    « Rendez-les moi! Rendez-moi mes petits brins de femme, rendez-moi ma vie, rendez-moi ma chair, rendez-les moi! »

    Il est mort deux jours après, suicide.

    Elle a finit par s'adapter à son père adoptif. Père adoptif qui a finis par mourir à son tour. Folie. Elle est passée entre les mains d'une femme, qui, elle, lui a appris à vivre. Qui l'a emmenée voir un tas de choses. Avec qui elle a du voyager tous les deux ans, pour garder sa nature discrète. Elle est tombée amoureuse quelques fois, de garçons de son âge, mais elle n'était qu'un enfant, alors elle a pleuré, mais cette femme était là pour accueillir ses chagrins. Puis elle s'est habituée, a grandis dans sa tête, s'est appris, à tout appris d'elle-même, de sa nouvelle nature, des autres expériences, et a volé de ses propres ailes...

    Elle a réussis à se faire accepter, doucement. Changer de forme a cet avantage, on peut s'infiltrer n'importe où sans forcément avoir à rendre des comptes. Elle a pris Rackèl comme nom, pour garder l'Histoire en tête et, peut-être, oublier ce regard fou.

    Jusqu'à ce qu'un centre "d'après bordel", comme elle disait, ouvre ses portes. Elle n'hésita bien sûr pas, engagée comme elle l'était. Et seule l'histoire persistait encore, douce, belle, et la voix qui la contait était chaude comme la vie...

    « Quand je suis allé t'inscrire à l'école maternelle, ta maman m'a appelé pour me dire qu'elle était prise par la plus grosse boite d'Europe... J'étais tellement content que j'ai écris comme un pied! Et le H ressemblait à un K. Ils ont dit, mais si, ça, c'est un K. Ils n'ont pas voulus en démordre. Et toi, du haut de tes quelques pommes, tu as crié pendant des jours entiers que tu voulais un K. Parce que ça faisait comme caca... Et vas-y que tout le monde te soutenait... Alors on a mis un K.
    - Et ça fait plus Rachèl! J'aimais bien Rachèl mais Rackèl c'est bien aussi... Non?
    - Oui ma puce. Allez, repose-toi. Tu sais qu'il faut faire attention... Maman va bien, toi aussi, et bientôt, il n'y aura plus aucun soucis... »

Hrp

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Emmy Black
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MessageSujet: Re: Êva Animaëlle Rackèl   Êva Animaëlle Rackèl EmptySam 26 Juin - 21:45

Bon ba je te valide sans cérémonie ^^
:bamboum:
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Êva Animaëlle Rackèl
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