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 Kamsan Willy Newolf - Finis!

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3 participants
AuteurMessage
Kamsan W. Newolf

Kamsan W. Newolf


Messages : 14
Date d'inscription : 28/06/2010

Fiche Personnage
Caractéristiques: Âme faucheuse et exception.
Relations :
Rôle: Elève de l'école buissonière ;)

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MessageSujet: Kamsan Willy Newolf - Finis!   Kamsan Willy Newolf - Finis! EmptyLun 28 Juin - 20:36

Kamsan Willy Newolf - Finis! Kamsan11
(Forme d'âme favorite. Qui l'eut cru?)
Administratif

Nom : Newolf
Prénom : Kamsan
Date de naissance & âge : 01/12/1989, 20ans
Famille :
    - Louise, mère de tout le monde, 1960, vit en France et joue à la poule pondeuse
    - Ethsa, père des gosses jusqu'en 1990 (après on sait pas), 1955, en prison pour meurtre
    - Chloé, grande soeur confidente, 1982, travaille pour l'Organisation, vit dans la ville de l'île
    - Anthony, grand frère, 1984, étudiant en compta, souhaite rejoindre l'Organisation, vit en France
    - Christophe et Clément, petits frères, 1992, étudiants en lettre, vivent en France
    - Alizée, petite soeur préférée, 2000, vit avec Chloé
    - Iseult et Pacifique, jumelles chieuses, 2003, vivent en France

Rôle : élève (en cours de pratique seulement, écolier buissonnier), niveau évanès

Personnage et personnalité

Caractéristiques : Âme exception et faucheuse
Apparence physique et vestimentaire :
    S'il fallait me présenter physiquement... Une tête, avec un nez, une bouche, deux yeux, des cheveux, des oreilles, des sourcils, des lèvres, un front, des joues, et tout le bordel... Un corps, avec des bras, des avant-bras, des mains, des doigts, des ongles, des jambes, des pieds, des orteils, des talons, des cuisses, des genoux, des abdominaux... Enfin, ça, vous savez, c'est logique, c'est comme tout le monde, je vais pas vous faire chier plus longtemps. J'aime bien énerver mais là, j'ai la flemme.
    J'ai les cheveux noirs, un peu long, une coupe qui fait efféminé selon certain, mais je m'en fiche. Des mèches rebelles longues et courtes de partout, c'est marrant, c'est à mon image : bordélique. Mes yeux sont bleu foncé, voir presque noir selon le temps, pour un visage fin aux traits pas trop méchants. Grand, environ 1m80, j'ai une masse musculaire au dessus de la moyenne mais qui ne rivaliserait pas face à des professionnels. Ça sert surtout à se faire respecter (banlieue oblige), et quand il s'agit de ça, je peux être très imposant et faire peur au plus téméraire. (Et non, quand même, face à une bande de téméraires, je ne vaux rien Wink) J'ai un paquet de cicatrices diverses et variées, bagarres, réglages de comptes, accident de la vie "courante", et parfois des blessures fraiches à l'origine non-dite. Certaines sont des trophées, mais pas toutes.
    Niveau style vestimentaire, j'aime avoir un style un peu extravagant sur les bords, dans les tons sombres... mais je sais m'habiller normalement, jean et t-shirt. Jamais de vêtements plus présentables que ça par contre.

Caractère, qualités et défauts, passions :
    La banlieue, plus particulièrement les quartiers dit "sensibles", sont un lieu hors du temps, un lieu à part. C'est la loi du plus fort, du plus gueulard, l'organisation est faite de clans qui n'acceptent pas les règles de société et où les flics et les plus faibles se font lapider à chaque coin de rue. J'ai passé toute ma vie en banlieue chaude, j'ai fait avec. Comme la plupart de mes frères et soeurs, je suis sûr de moi, courageux, voir téméraire, et je ne me laisse pas marcher sur les pieds. C'est le minimum, mais ça ne s'arrête pas là. Au fur et à mesure, je suis entré dans la ronde, et je me suis fait une place parmi les plus forts. Violent, gueulard, indépendant, impatient, je suis comme un fauve qui n'attend pas pour fondre sur sa proie. Le chien de personne, têtu et qui trouve que les emmerdes rendent vivant. Je mords volontiers ceux que je veux et j'assume toutes mes actions. Bien sûr, j'ai un certain sens du respect, mais qui ne touche que les gens vraiment innocents, les bonnes personnes. Une philosophie que tout le monde ne comprend pas. Avec les gens que j'aime, généralement ma famille, je peut être très protecteur, très engagé, pas près pour un sou à céder du terrain. Je privilégie leur bonheur, ce qui, en soit, n'est pas forcément habituel chez moi... Disons que j'ai une fierté assez mal placée! Avouer mes faiblesses - car il faut bien avouer que j'en ai - est pour lui un déchirement total, alors n'espérez pas qu'il aille vous confesser ses pêchés...


Histoire
    Une soirée comme les autres. La nuit, le parking d'en bas, les barres d'immeubles éteintes, la vie endormie. Poésie absente d'un quartier comme le mien. Encore plus les jours où on voit notre vie défiler devant nos yeux.

    Elle est là. Elle est là et elle attends que rien ne se passe. Elle m'attends sûrement, elle aime bien m'attendre, elle est toujours là quand je suis dans les parages, elle fait si bien le trottoir... J'approche un peu, tire ma capuche sur ma tête et la prends par derrière. Elle sursaute, me regarde, sourit. Un joli sourire qui éclaire son visage de camion volé, assez grandiose comme effet. C'est bien la première fois qu'elle me sourit en fait. Et depuis le temps qu'on se connaît intimement, je n'y ai jamais eu droit une seule fois... Elle se retourne totalement, prends ma tête entre ses mains et m'embrasse fougueusement. Encore une fraiche première... Mais les changements d'habitude de ce genre ne sont jamais bons, je le sais, je le sens aussi, la regarde, beaucoup plus sérieux que quelques secondes plus tôt. Je cherche encore une explication quand soudain, mes soupçons se justifient. Un coup. Je me retourne violemment et lance une droite vers le visage du gars qui vient de m'attaquer. Il n'esquive pas vraiment, me laisse l'atteindre en plein visage. Mais il devait déjà savoir que je ne finirais pas mon geste. Des mains m'agrippent. Je ne les avait pas vus, avec l'obscurité de la rue, les réverbères que personne n'ose rallumer. Les règlements de compte se font dans l'ombre, mais plus dans les ruelles en cul de sac, maintenant que les bas d'immeubles se sont assombris... Je ne me retourne pas. Ne pas donner de nouvelles ouvertures. J'essaie de me libérer, mais l'effet de la surprise bousille mes efforts. On ne se libère pas seul de l'étreinte enragée de deux gars de la bande à Bono. Une pensée pour illustrer cet instant de solitude? Merde. Jusque là, pas un mot. Ça commence toujours comme ça. Des cris, au pire, de rage, de surprise, mais on ne commence jamais avec les mots chez nous. C'est à partir de l'immobilisation qu'on parle, à partir du moment où on sait qu'on sera de toute façon écouté. Je les regarde. Tous, ils sont tous là pour moi. Je suis ému aux larmes de voir qu'on se soucie de moi à ce point... Ha, l'amour! Une main tire ma capuche en arrière, m'agrippe par les cheveux pour maintenir mon regard en place. Deuxième pensée pas bien différente de la première. Je suis fait. Il me regarde un moment, puis sourit, d'un sourire mauvais comme n'importe qui du coin doit en être capable pour ne pas passer pour une tapette.

    « Alors mon vieux, la life elle va comme tu veux? Tu te plait toujours à jouer les caïds? Tsé. Tu nous attendais pas hein. On se baladait, vois-tu, et on s'est dit, tiens, tant qu'on y est, on va dire bonjour à notre bon vieux copain, ce cher Kamsan qu'on aime tant... »

    Des rires. Ça les amuse, tiens donc. Il faut dire que certains sont passé par là, alors, évidemment, se dire que ce n'est pas nous, c'est cool. J'éclate de rire à mon tour. Provoquer un maximum, et même sur mon lit de mort, voilà un de mes petits plaisirs. Ils me regardent, avec dans leurs yeux une haine à peine contenue. Le gars raffermit sa prise. Je sers les dents. Puis, d'un seul coup, ils s'y mettent. Premier vrai coup dans l'estomac. Je me plies tant bien que mal en deux pour encaisser la douleur. Deuxième coup. Puis un troisième, encore, puis cinq, puis six. J'ai mal, c'est évident, et même si je ne dis rien, même si j'encaisse sans un bruit, ils ne sont pas cons, ils le savent. Un coup encore, ils me laissent tomber à terre pour m'immobiliser à nouveau. Enjoy.

    J'avais pourtant commencé ma vie comme eux. Je suis né, un jour de merde, dans cette banlieue "sensible", là où les flics désertent et où ce sont les bandes qui font régner leurs propres lois. Je suis né d'une poule pondeuse qui m'a offert sept frères et soeurs plus intelligents que moi, d'un père en taule pour meurtre. Moi aussi, j'ai eu une enfance sous le joug de grands peu tendres, moi aussi je suis entré dans la machine infernale. J'ai été maltraité par des chefs de bandes qui m'ont ensuite pris sous leur aile parce que j'avais du potentiel. Moi aussi j'ai grandis avec les bagarres, les groupes, les haines, la violence et cet esprit d'entraide pour nos frères et soeurs aussi, de sang ou non. Moi non plus, je n'ai pas eu mon Bac, moi non plus je n'ai pas trouvé de boulot à 20ans, viré de celui d'éboueur à mis-temps pour violence, moi aussi j'ai un casier qui pousse comme une mauvaise herbe dont on s'occuperait avec amour, moi aussi. On est tous dans le même bateau en fait, c'est ça qui fait pitié. Pourquoi on s'entre-tue? C'est compliqué.

    Le prédateur à terre. Les coups se remettent à pleuvoir. Immobile, obligé de me prendre chaque coup. J'ai mes défenses, j'encaisse comme un pro, s'ils espèrent me faire pleurer avec ça... Mais j'ai quand même mal à la tête, mal aux bras, aux jambes, au ventre, au dos, aux couilles, à ma fierté, à mon amour-propre. Il paraît que la lapidation est interdite par la loi, mais là, hein, pour une fois que les flics serviraient à quelque chose... Ils ne sont pas là. Envolés les poulets, comme d'habitude! Les cons, je ferais sans eux, ils n'ont jamais servis à rien de toute façon, et parfois, c'est tant mieux. Je sens du sang qui coule d'une arcade, de mes lèvres, mais sinon, je ne sens plus rien. Ils le savent aussi, qu'au bout d'un moment, c'est l'anesthésie générale. Ils s'arrêtent en prenant leur temps. D'habitude, à ce stade où le lapidé ne peut pratiquement plus se lever, il est laissé pour mort, mais pour moi, c'est cadeau. Ce soit être mon anniversaire, car au lieu de ça, ils me maintiennent à terre, à genoux, comme la vulgaire merde qu'on a tous été au départ. Troisième pensée pour ma Chloé qui va devoir récupérer les morceaux. Et pas que physiques. Comme toujours...

    Je ne suis pas le premier de la fraternité. J'ai une grande soeur diplômée, ma Chloé, ma confidente, ma mère de substitution, et un grand frère dans ses bouquins d'étude. Pourquoi je n'ai pas suivis l'exemple? J'aurais pu pourtant, mais ils ne sont pas comme moi. Les parents habitaient encore la « vraie » ville quand Chloé et Anthony sont nés. Ils ont eu quelques belles années de réjouissances et ont gagné l'envie... pas moi. Je n'ai jamais suivis les cours, absentéiste très tôt. C'était chiant, ça me servirait à rien à l'avenir. Et pour passer le temps, j'ai fait comme tout le monde, j'ai frappé. C'est normal en étant né dedans, d'être bestial, de protéger son territoire, de protéger sa vie, sa famille, sa place... Et c'est devenu une habitude, c'est tout. Parmi les débris, il y a encore du récupérable, bien sûr, quand on sait dompter tout un passé... Bon, autant dire que c'est foutu quoi. Par exemple, j'ai toujours aimé les filles, et pour que j'arrête avec celles qui se la jouent provocation, il faudrait m'enfermer, mais elle n'ont pas pensé qu'elles auraient pu m'envoyer en taule depuis longtemps. Une vie au milieu de cons, ça forge... Ma vie, je l'ai passée à chercher la meilleure place, celle, intouchable, qu'on trouve tout en haut de la hiérarchie des banlieues. La plupart des autres jeunes se sont toujours suffit de leur vie de chien, même en disant chercher mieux. Voilà, voilà ce qui me différencie d'eux, en fait, c'est cet amour mal placé de ma propre vie, ce besoin d'en avoir le contrôle total et de ne pas gagner que par les muscles. Relation de cause à conséquence, ils attaquent avant que je ne le fasse.

    Je ferme les yeux. Le silence qui règne me glace les sangs. Mon seul but, pour l'instant, est de ne pas inspirer la pitié. Ne pas se rabaisser à ça, j'ai un amour propre. Ça occupe l'esprit, de s'empêcher de supplier quand tout en nous nous hurle de le faire. Je souris, suffisamment pour que les plus proches le remarquent. Je sais qu'ils n'en ont pas terminé. Ne pas avoir l'air faible jusqu'au bout. Même s'ils sont fatigués les pauvres, faire du mal, c'est du boulot les minettes...

    « Bah alors les filles, c'est tout ce dont vous êtes capables? »

    Ils éclatent de rire, comme moi quelques minutes - ou quelques heures?? - auparavant. Je ne m'y attendais pas. J'arrête de sourire et je relève suffisamment les yeux pour voir une lame briller. Le gars qui s'avance vers moi et fait glisser son couteau sous ma gorge est, parait-il, un professionnel de la charcuterie humaine. Je ne l'ai jamais vu à l'acte, mais des gars meurtris, j'en ai croisés quelques-uns, et c'était moche à regarder. Il appuie, doucement, m'oblige à relever la tête, à le regarder dans les yeux, à voir son envie à peine retenue de me saigner. J'arrête de respirer, ça commence à aller trop loin. Il remonte sa lame, doucement, s'arrête un instant près de mes yeux, envie de les arracher de leurs orbites peut-être, puis il coupe. Estafilade de l'arcade jusqu'au menton. Puis il descend doucement, coupure par coupure, de plus en plus profond. Mes barrières craquent rapidement, parce que son but est clair. Un règlement de compte qui va finir en cadavre mutilé et en trottoir repeint en rouge... Je me remets à me débattre, même si c'est peine perdue, même si ça les fait rire. Et puis, là - comment j'ai pu passer à côté de ça? -, l'idée salvatrice. Un chaton apparait à quelques mètres. Petit chaton noir et inoffensif qui s'avance vers la scène. Il arrive au niveau du pied d'un premier gars et l'attaque. Je sais qu'une griffure et il sera mort dans peu de temps. Un coup de pied. J'ai mal pour mon âme... mais l'animal ne sent rien, parce que j'en ai décidé ainsi, ne se démonte pas, reflet de mon moi profond, et fonce à nouveau. Il crache, revient à l'assaut, fait suffisamment de grabuge pour que le charcuteur se désintéresse un instant de moi pour l'attraper par la peau du cou. Point faible du chat... mais pas de l'âme. Il disparait. Coup de flip, les gars reculent, affermissent leur prise, cherchent l'erreur, vérifient la réalité de leurs griffures, et plusieurs tombent déjà d'une douleur qui, je le sais, coule dans tout le sang qui compose leurs corps de pourris. Puis mon matou réapparait et finit le travail. Il suffit alors d'attendre quelques minutes dans la panique qui monte pour finir libre. Cassé mais libre.

    Petit chat face à l'adversité. J'ai découvert cette capacité il n'y a pas si longtemps que ça. Une douce apparition fantomatique qui me laissait une impression de vide en moi. Petit à petit, j'ai dompté cette bête qui sommeillait en moi et dont les facultés dépassaient l'entendement. Chloé m'a un peu aidé, il faut l'avouer, à comprendre la nature de cette chose, de cette âme, à comprendre aussi que j'avais été un objet d'expérience, mais pas comme une merde qu'on jette si ça marche pas hein, soit pas négatif. Et que j'allais pouvoir me démarquer. J'ai appris les bases, suffisamment pour avoir un chat qui ressemble à un chat. Et voilà, au-delà des conneries pour foutre le bordel, au-delà du grizzli faisant des châteaux dans le bac à sable des squares, au-delà des bestioles informes pour amuser les gosses, l'utilité d'une âme dans la violence. Éviter de se faire tuer en tuant le premier, si ce n'est pas malheureux... Je vais finir en taule, comme mon père, c'est triste. Mais sur le moment, je m'en fiche pas mal...

    Je ferme les yeux. Me relève doucement. J'ai mal partout, je sens mon sang tente de faire exploser mes tempes, je sens que je n'irais pas loin comme ça. Les gars encore debout ont trop peur pour me rattraper quand je me mets à claudiquer, plié en deux, vers une rue adjacente, plus calme. Mon chaton, noir comme la nuit, me suit en sautillant, ses yeux soudain jaunes à l'affut du moindre danger. Ça ne me sert à rien, il ne verra pas pour moi, mais ça peut dissuader. J'avance lentement, puis, lorsque le champs de bataille n'est plus en vue, je m'arrête et me laisse tomber contre le mur d'un immeuble. Silence. Une sirène de police traverse une rue non loin mais ne s'arrête pas. Seuls des bruits de moteurs qui s'arrêtent dans la rue que je viens de quitter brisent les cris d'agonie. Rapidement, une angoisse sourde vrille mes entrailles. Je me glisse dans un recoin du hall de l'immeuble et me recroqueville. Ne pas se faire attraper dans cet état, surtout par d'autres "bons copains". Une camionnette passe doucement dans un sens, puis dans l'autre. Puis elle s'arrête. Des lampes torche balaient le hall d'immeuble, je ferme les yeux, prends mon chat avec moi et essaie de me fondre dans le mur sans y parvenir. Instant de stress intense.

    « Nous te cherchions... Allez, debout mon grand. Tu viens avec nous. Trop de bordel, tu comprends ça? Allez, hup...
    - Si vous me touchez... je vous tue...
    - Dans cet état? Ne me laisse pas rire. On n'est pas des flics, pas des potes des gosses que t'as attaqués. Ne nous oblige pas à être violent, on n'est pas là pour ça. »

    Il s'avance, et m'enlève doucement mon chaton des doigts. Je le fais disparaître pour mieux l'attaquer, bien sûr, je ne suis pas con. Ses petites griffes lui lacèrent violemment les jambes, mais il n'eut qu'un geste passif pour le chasser. Il devait savoir pourtant, il avait obligatoirement vu le carnage de l'autre rue, alors pourquoi...? Un deuxième homme le rejoint l'aider à me tenir, juste le temps de me piquer avec je ne sais quoi dans le cou. Mon âme disparut net. Je compris que j'avais affaire à des collègues de ma Chloé... Des chercheurs qui ne manquent pas de moyens... Ils me relèvent fermement, n'écoutent même pas mes protestations. Avec le peu de force qu'il me reste, je me débats, j'essaie de les faire me lâcher. Rien, je n'obtiens rien. Ils me font monter dans la camionnette stationnée à quelques mètres de là et, couché de force sur une banquette, à moitié mort, je finis par sombrer.

    --

    Instant de réveil. Immobile dans une semi obscurité, je regarde autour de moi. Hôpital, sûrement, il n'y a pas d'autre explication. J'essaie de bouger, n'y arrive pas. Un homme entre, fais deux, trois trucs à côté de moi, puis fait son petit examen. Je n'arrive même pas à me débattre. Puis il s'arrête de bouger et me regarde. Sans violence mais sans douceur, impassible, ne laissant aucune faille par laquelle attaquer. Je ne m'en sentirais même pas capable

    « Un peu de repos et on devrait pouvoir te transférer. Tu as de la chance, parce que la police veut ta peau. Il faut avouer que ce ne sont pas les seuls, et tes potes ne t'ont pas raté... »

    Il tourne légèrement mon visage sur le côté pour révéler la première coupe du charcuteur, et examine quelques bleus, comme si ça lui servait à quelque chose. Tout ce qu'il gagne, c'est bien cette honte de m'être fait avoir qui monte doucement en moi. Le salaud. Puis il s'arrête à nouveau et tripatouille un instant la perfusion reliée à mes veines.

    « Allez, dodo. »

    Comme un ordre que mon corps exécuta.

    --

    Quelques semaines dans cet hôpital qui se révéla ne pas en être vraiment un. Le jour de mon "transfert", comme ils disaient si bien, j'ai regardé un bâtiment fondu dans la nature disparaitre par la vitre de la camionnette qui m'emmenait vers l'inconnu. Un souvenir flou de quand j'étais haut comme trois pommes, de ce bâtiment-là, et surtout, de l'argent qui passait dans les mains de ma mère, peu de temps après que papa ait disparut de la maison, alors que deux nouveaux gosses commençaient à pointer.


Hrp

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Autre : Il y aura des modifications au niveau de l'histoire. J'ai aussi réécris les descriptions, donc à revalider totalement quand la fiche sera complète ^^
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Emmy Black
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MessageSujet: Re: Kamsan Willy Newolf - Finis!   Kamsan Willy Newolf - Finis! EmptyMar 29 Juin - 20:41

Super histoire !!!!! Hate d'attaquer des topic avec toi :bamboum:
Bon ba je vois rien a re dire par aport a la fiche de presentation ^^

Bon j'attend que tu est ton avatar et que tes generer ta fiche de perso' puis je te valide.
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Kamsan W. Newolf

Kamsan W. Newolf


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MessageSujet: Re: Kamsan Willy Newolf - Finis!   Kamsan Willy Newolf - Finis! EmptyMar 29 Juin - 20:54

J'ai mon avatar et je m'occupe de la fiche de personnage, t'inquiètes pas, je suis une bonne membre Wink

(J'en ai chié avec l'histoire, à tout reprendre pour avoir un langage plus... heu... moins hard que la première, parce que c'était vraiment pas présentable >< Contente que ça te plaise! =)
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June

June


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MessageSujet: Re: Kamsan Willy Newolf - Finis!   Kamsan Willy Newolf - Finis! EmptyMar 29 Juin - 21:17

Cool ta nouvelle près' j'attendais que ça.
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Emmy Black
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MessageSujet: Re: Kamsan Willy Newolf - Finis!   Kamsan Willy Newolf - Finis! EmptyMar 29 Juin - 22:00

magnifique vava ^^ (ta régler le prob des cheveux violet)

Je sais bien que tu penseras a la fiche mais faut que je prène l'habitude sinon je vais oublier tout le temps.
Bon Kamsan VALIDER !!!!!!
Hatte de voir Kam' en scene !!

Aller courage plus que Thom"
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MessageSujet: Re: Kamsan Willy Newolf - Finis!   Kamsan Willy Newolf - Finis! Empty

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