Sïoban Sanyo (terminé)

Administratif

Nom : Sanyo
Prénom : Au début, elle s'appellait Nirïn, mais à présent c'est Sïoban
Date de naissance et âge : 31 octobre 1993. 17 ans
Famille :
Mère : Elizabeth Sanyo. C'était une très belle femme, issue d'une famille noble. Elle a aimé follement son mari, ce qui l'a surement conduit à détester sa fille au point de la transformer en monstre.
Père : Danaël Sanyo. Très croyant, il haïssait sa fille, la prenant pour un être issu des ténèbres suite à l'expérience. Il croyait aux démons, et il croyait que sa fille en était un.
Frère : Sïoban ne le saura jamais, mais pendant son emprisonnement, ses parents avaient conçus un petit frère qui s'appellera Antoine Sanyo. Ils pensaient pouvoir racheter leur erreur d'avoir fait un premier enfant maudit en en faisant un second ... Il ne connaîtra jamais l'existence de sa soeur.
Rôle : Elève.

Personnage et personnalité

Caractéristiques : Âme-liée. Faucheuse.
Apparence physique et vestimentaire : Plutôt grande, peau très pâle du fait qu'elle ne voit pas beaucoup le soleil, un peu maigrichonne du fait de son long enfermement. Cheveux châtains clairs, bouclés, mais qui foncent pas mal au soleil, quand elle s'y expose malgré elle. Elle a les yeux dorés le jour et presque blancs la nuit avec des striures pourpres qui reflètent ses veines. Elle aime bien les vêtements sombres pour se fondre dans la masse. Le noir est sa couleur.
Caractère : Elle est solitaire et elle aime le silence. Elle hait le monde entier et elle se hait elle-même en se croyant être un monstre. Elle va repousser systématiquement les gens qui essayent de s'approcher d'elle, car elle sait que personne ne l'a jamais vraiment aimée. Sous cette apparence se cache une âme peinée et un peu depressive. Elle ne montrera jamais sa peine aux autres, elle n'aime pas la pitié qui n'a jamais existée pour elle. Elle n'a jamais vraiment compris pourquoi personne ne l'aimait et ce qu'elle avait fait au bon Dieu pour mériter un tel traitement.
Qualités : Elle est très très belle, mais elle n'en a pas conscience. Elle peu être gentille si on la connaît bien. Elle est dégourdie, indépendante, elle n'a besoin de personne, elle a toujours appris à vivre seule … Elle voit assez bien dans le noir et a une ouïe très développée.
Défauts : Un peu colérique et impulsive, elle a des excès de méchanceté … Elle n'est pas compréhensive. Elle hait le monde, elle se hait. Elle a tendance à se boucher les oreilles face à la vérité. Elle aime vivre dans le mensonge qui ne la tuera pas, elle aime s'inventer un monde où tout est beau pour elle. Elle est très malheureuse.
Passions : Les chauves-souris la fascinent, elle n'a jamais su pourquoi ... La nuit, la lune, le ciel et les étoiles. Elle s'interresse à tout ce qu'elle ne connait pas (beaucoup de choses).


Histoire

Ma vie n’a pas toujours été facile. Non, en fait rien n’a été facile … J’ai été traitée comme un monstre toute mon existence … Mais n’est-ce pas ce que je suis ? Un monstre ? Je ne sais pas … On m’a toujours affirmé que j’en étais un, alors je me suis mise à y croire …

« Madame Sanyo ? Veuillez nous suivre s’il-vous plait. »
Il emmena la jeune femme dans une salle étrange, parsemée d’objets pour les expériences. Au centre, il y avait une table d’opération, couverte d’une légère mousse.
La femme tenait son ventre d’une main, de l’autre main elle se cramponnait à la rampe d’escalier, ne voyant pas où elle mettait les pieds.
« Vous êtes sûrs et certains qu’il n’y a aucun risque pour le bébé ?
- Normalement, il ne devrait y avoir aucun problème. Détendez-vous. Nous allons commencer l’expérience. »
Elizabeth Sanyo s’allongea sur la table d’opération et ferma les yeux. Elle se posa pour la millième fois la question : « mais pourquoi ais-je accepté de faire cette expérience ? »
Les scientifiques s’approchèrent doucement d’elle et elle ne vit plus que du noir …

Quand je suis venue au monde, ma famille a tout de suite remarqué le problème avec mes yeux. Ils n’étaient pas d’une couleur « normale », ça leur faisait peur … En effet, mes yeux reflètent la lumière du soleil, suite à une grave maladie, malheureusement inguérissable. Ils sont tantôt dorés le jour, tantôts blancs et striés de pourpre la nuit, car l’on peut alors voir mes veines en dessous. Ma mère était catastrophée. Elle n’arrêtait pas de dire : « il y a du avoir un problème avec l’expérience, il y a du avoir un problème avec l’expérience … » Moi, bien sûr, je n’ai jamais compris de quoi elle parlait …
Une autre maladie, une autre merde : j’ai une carence forte en nutriments. C’est bête hein ? Ouais, c’est bête … Surtout quand cette carence est tellement forte que j’ai besoin de boire du sang pour survivre … J’ai toujours cru que le lait que je buvais quand j’étais petite avait juste une couleur rouge, parce que ça faisait joli. Aujourd’hui je sais que je n’ai jamais bu de lait …
Encore une bizarrerie ? Je suis allergique au soleil … Si, si, ça existe, je vous jure … Je ne pouvais pas m’exposer trop la journée. Je suis restée enfermée derrière des rideaux. Des rideaux de béton. Toute ma vie … J’en ai presque oublié la couleur du ciel …
On m’appela donc Nirïn, ce qui veut dire « ténèbres » dans la langue des anciens de ma famille.

Je n’ai pas eu de chance : ma famille était très croyante. Je n’ai jamais su en quoi, mais ils y croyaient dur comme fer … Ils s’y sont tous mis, autant parents que grands-parents, autant cousins que oncles et tantes. Tous, tous me prenaient pour ce que je n’ai jamais été …
« As-tu déjà entendu parler des vampires mon enfant ?
- Non, papa. Qu’est-ce que c’est ?
- Ce sont des monstres assoiffés de sang, qui attaquent leur victime la nuit et qui les tuent pour s’abreuver et continuer ainsi à vivre. Et la nuit suivante, ils recommencent. Ils sont cruels, méchants, et dangereux surtout. Ce sont … des monstres. »
Mon père avait dit ces derniers mots, les yeux chargés de haine. Mais moi, je ne savais pas, je ne comprenais pas … Comment voulez-vous qu’une fillette de 2 ans à peine sache que son père, son géniteur allait ainsi lui pourrir la vie ?
« Beurk papa ! C’est dégoûtant !
- Tu n’aimerais pas être comme eux, n’est-ce pas ?
- Ah ça non ! Je ferais pas de mal aux gens moi ! Et puis moi je bois pas du sang d’abord. Mon lait est juste rouge.
- C’est bien ma chérie. Tu ne veux donc pas leur ressembler … Alors viens avec papa, je vais te guérir.
- Oh oui ! Merci papa !
- Tu n’as pas à me remercier …
- Je t’aime papa …
- Moi aussi je t’aime ma chérie. »
Et maintenant, je sais combien ces mots son faux ! Il ne m’a jamais aimée ! JAMAIS ! Personne ne m’a jamais aimée ! Pour eux, j’étais juste un monstre à oublier, voir éliminer !
Il m’a emmenée dans une petite pièce noire. Il n’y avait pas de fenêtres, juste une porte en fer. Quatre murs en béton, et c’est tout. Aucun meuble, aucune tapisserie. Rien.
Mon père s’est accroupi à ma hauteur. Il m’a regardée dans les yeux et m’a pris les mains en me disant : « Cette pièce va te purifier. Il faut que tu y restes jusqu’à ce que tu ne sois plus malade. Je reviendrais bientôt. »
Et l’enfant l’a regardé tendrement, en se disant que son papa chéri était un être infiniment bon. Je lui ai dit : « Je t’aime ! » au moment où mon père m’a lâché les mains. Il ne m’a pas répondu. Je me suis assise sagement par terre, sachant que j’allais devoir être patiente pour plaire à cet homme si bon qui voulait me guérir. Je ne savais même pas guérir de quoi … J’avais cependant une confiance infinie en mon papa …
Lui, il a juste fermé la porte, et il n’est jamais revenu …

Mes yeux se sont habitués petit à petit au noir. Semaine après semaine, mois après mois, j’attendais le retour de mon père, persuadée qu’il allait revenir … Je commençais à connaître par cœur le moindre recoin de la pièce, la moindre fissure des murs. Je dormais par terre, sur le béton froid. Je grelottais, mais je me disais que c’était pour mon bien, pour me guérir.
C’est fou comme j’ai pu être idiote …
Une fois tous les deux jours, un homme venait m’apporter à manger. Je ne voyais pas sa tête, pas son corps. Rien à part ses mains enfait. Il n’ouvrait jamais la porte. Il poussais juste un petit battant et me jetais de la viande crue au sol. De la viande pleine de sang.
Au début, j’ai refusé d’y toucher. Je ne voulais pas manger ces horreurs. Et puis la faim a finit par prendre le dessus. J’y ais même pris goût. C’est sûr que quand on ne mange rien d’autre que cinq malheureux petits morceaux de viande crue tous les deux jours, et que l’on est affamé, on doit se faire une raison et on finit par aimer ça …
Je suis devenue un animal. Quelque chose d’informe, de squelettique et pâle comme un linge du fait que je ne voyais pas de lumière, et qui se jetait comme une chien sur un bout de viande crue, qui aspirait son sang et qui, après avoir finit son « repas » s’en allait se terrer dans un coin de sa petite prison en béton.

J’ai grandis. A 10 ans, je n’espérais plus le retour de mon père. Je le haïssais, lui, ainsi que tous les êtres humains de cette satanée planète. Je maudissais ceux qui ne m’ont jamais offert d’amour, ceux qui en ont trop offert aux autres que moi, ceux qui ne sont pas venus m’aider malgré mes nombreux cris de détresse, ceux qui étaient là et qui n’ont rien fait, même s’ils étaient contre mon traitement, ceux qui ont eu peur, ceux qui étaient courageux mais qui n’ont pas bougé le petit doigt, ceux qui ont sourit en me voyant dans ce état là, ceux qui n’avaient jamais entendu parler de moi, ceux qui connaissaient tout à mon sujet, ceux qui ont un ventre tellement plein de graisse qu’ils n’arrivent plus à marcher, ceux qui rient, ceux qui sortent à l’air libre … Tout le monde. Je haïssais la planète elle-même.
J’ai même presque faillis perdre la voix, à force de trop crier ou à force de ne plus parler du tout … Je me suis enfermée dans mon silence, dans mon monde à moi. Celui où je m’inventais des amis que je n’ai jamais eu, celui où j’avais des parents aimants qui me serraient dans leurs bras, celui où je courais dans l’herbe à en perdre haleine, celui où je vivais.
Je n’ai jamais connu l’amour … Je ne savais plus ce qu’étais un cheval, quel goût avait la banane, de quelle couleur était l’herbe, quel est le bruit que font les oiseaux, quelle odeur a la fumée, si une plume était dure ou douce …
A la fin de mes rêveries, je pleurais toujours … Et parfois, je n’arrivais plus à m’arrêter.

Et puis un jour, un jour comme les autres où j’étais roulée en boule sur moi-même dans un coin du béton dur et froid de ma cage, j’entendis des bruits inhabituels.
Mon oreille s’était extrêmement affinée pendant toutes ces années où je guettais le moindre bruit de pas parce que je crevais la faim.
Ces bruits là étaient métalliques. Des clics se firent entendre. Un silence … Ils se remirent soudain en mouvement. Des bruits de pas feutrés approchaient.
Je me levais doucement, curieuse. J’avais peur, mais je voulais savoir ce qui se passait. Pourquoi ces trois hommes marchaient-ils si silencieusement ? Ils savaient qu’ils n’étaient pas seuls dans la maison, et apparemment ils ne voulaient pas se faire entendre. Pourquoi ?
Un cri, une détonation. Tout alla si vite après. La porte de fer à laquelle je faisais face fut enfoncée d’un coup de pied, laissant entrer une lumière aveuglante dans la pièce. Une lumière de lampe de poche.
Un bras musclé me souleva de terre et me chargea sur les épaules d’un homme. Celui-ci se mit à courir, si vite que j’en ai eu mal au cœur.
En un instant, je sentis le vent me fouetter le visage. Aux pieds de l’homme, l’herbe grasse se mouvait doucement, comme si elle dansait. Puis le soleil me brûla les yeux …

Où m’emmenaient-ils ? Je ne le savais pas. J’espérais juste ne pas retourner dans une prison en béton. L’homme ne s’arrêtait pas de courir. Il me chargea dans un gros camion. Je sentis la chaleur de couvertures sur ma peau. On me tendit une feuille en m’indiquant d’inscrire mon nom dans une des nombreuses cases du papier blanc. J’inscrivis « Sïoban », ce qui veut dire « espoir » … Je ne voulais pas que ma famille me retrouve. Jamais.

Dans le camion, j’ai regardé furtivement par la fenêtre. Le ciel était si bleu que je crois que j’en ai pleuré …

Réapprenez-moi à vivre …

Hrp

Présence sur le forum : Au moins une fois par semaine.
Avatar : Une fille (toujours la même) aux cheveux chatains qui a un peu l'air d'un vampire. Je ne sais pas comment elle s'appelle, ni qui est le dessinateur ...
Double compte : Pour l'instant non, mais Arya Phal va bientôt apparaitre ^^
Une petite image représentative :

[u]Autre : L'approcher n'est pas vraiment conseillé. On lui a bourré le crâne en lui répétant qu'elle était un monstre et elle s'est mis à y croire. C'est une sorte de forme de folie.[img][/img]

Crop géniaaallleee
J'ai trop hate de faire un topic avec la nouvelle sioban.

J'adore tout simplement ton histoire

Caractère, défauts, qualités et passions, tu peux les fusionner pour éviter les répétitions, c'est fait pour ^^

Sinon, pour moi, tout est bon. Maintenant, faut voir si on attend Emmy pour valider ou si on joue les rebelles

Merci ^^
J'arrive tout simplement pas à fusionner caractère, qualités, défauts et passions ... Y a tout qui se mélange dans ma tête après et je m'y retrouve plus ... =S
Allez, on attends Emmy ^^ Sinon elle va pas être contente !

Merciiii ^^
J'ai mon avataaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaar !!!!!! (saute de joie)
Alors je suis validée, hein ? Chui validée ???? *étoiles pleins les yeux*