Petite balade [Un mec if you please]

Je rejetais ma tête en arrière et pris une grande inspiration, respirant le parfum des fleurs sauvages alentours. Ce matin il faisait beau, enfin d’après Zoé, donc j’avais eu envie de profiter du soleil même si habituellement je n’aimais pas trop sortir en plein jour, surtout pas beau temps. J’avais quand même réussi à sortir de mon trou avec un chemisier simple que j’avais mis au moins un quart d’heure à boutonner – je suis toujours pas sure de l’avoir boutonné comme il faut – et un jean ainsi que mes baskets. J’avais réussi à trouver un banc à l’ombre à côté d’une petite fontaine qui faisait un bruit très agréable.
Ca faisait presque une heure que je ne faisais rien, me contentant d’écouter les bruits du jardin et de la fontaine mais je commençais à m’ennuyer un peu. Je tâtonnais à côté de moi pour trouver mon sac et commençais à farfouiller dedans pour trouver mon crayon et mon carnet. Depuis qu’Emmy m’avait décrit le feu je n’avais pas encore essayé de le dessiner mais ça me semblait être le bon moment. Je me remémorais ce qu’elle m’avait dit la dernière fois en le disant à voix haute.

-Elle avait dit que le feu était rouge, comme la couleur de mes paupières quand il fait soleil. La forme était des arabesques, comme les fumerolles qui s’échappent des cheminées de la gravure que j’ai touchée l’an dernier. Parfois de toutes petites cendres rouge incandescentes s’échappent des flammes et montent vers le ciel au grès du vent puis quand elles ont finit de se consumer elles s’éteignent.

Je commençais à dessiner des formes indéfinies sur ma feuille, s’enroulant autour d’elles-mêmes, jaillissant dans tous les sens, comme la forme que peut prendre l’encre quand on en met dans l’eau. J’étais si concentrée sur mon dessin que je ne l’ai senti qu’au moment où il était à moins d'un mètre. Sa respiration bruyante me fit sursauter, faisant déraper mon crayon.

Messages : 15 Date d'inscription : 30/06/2010

Par cette belle journée je décidais, après avoir regardé par la fenêtre, d'aller faire une tour dans le jardin que je n'avais pas encore exploré. Après un petit peu de marche, pendant laquelle je m'habituais aux bruits et aux odeurs. Puis je pris le temps de m'exercer à utiliser mes capacité féline depuis une branche, bien confortable ma foi, d'un arbre de ce magnifique jardin. Essayent de me concentrer sur un bruit en particulier j'entendis une douce voix non loin de là.

-"... qui s’échappent des cheminées de la gravure que j’ai touchée l’an dernier. Parfois de toutes petites cendres rouge incandescentes s’échappent des flammes ..."

Suite à cette charmante voix j'eus envie d'aller voir quel été la personne a qui elle appartenait. je descendis de mon arbre et me laissent guider par les paroles, j'aperçus très vite une magnifique fille assit sur un banc, crayon à la main elle été en train de tracer des forme sur un morceau de papier. Je m'approchais doucement, sens un bruit, puis je monta sur le banc pour regarder. Bizarrement elle ne m'avais pas vue, je me dit que c'était parce qu'elle été perdu dans son dessin. Elle sursauta et un gros trait gâcha le dessin.

-Pardon! dis-je attrister. Quel dommage un si beau dessin... Tu est très douée, tu sais??

Je reculai de quelque centimètres pour lui laisser un peu d'air. Je me rassis et la regarda. Elle été très jeune avec des cheveux noir coupés plutôt courts. Ce qui me choqua le plus été sa tenu vestimentaire. Les baskets et le jeans passais pas trop mal mais ne lui allais pas a mon goût, mais le pire devais être le chemisier qui, normalement assez sobre, été là bien décolleté avec un bouton au milieu qui n'était pas attaché.

Sa voix m’avait surprise mais dans un réflexe de dessinatrice je levais une main pour lui demander d’attendre un instant. Je gommais rapidement le trait de crayon superflu d’un geste sec en mémorisant la place où je me trouvais sur ma feuille. Puis je posais mon bloc et mon crayon à côté de moi en faisant attention de ne pas les faire tomber à côté du banc et me tournais vers… lui
Je me sentais très intriguée par ma réaction et cela se voyait surement. Après tout il y avait de quoi, la voix que j’avais entendue à côté de moi était indéniablement masculine et pourtant mon corps ne réagissait pas comme il aurait du le faire. Pas que ça me gêne mais c’est assez troublant quand même. La sensation que j’éprouvais en face de lui me faisait penser à la première impression que j’avais eue de Zoé.

-Merci du compliment mais je ne saurais pas dire si je suis vraiment doué, après tout les dessins ne sont qu’une représentation subjective de ce que nous voyons.

Je remis derrière mon oreille une mèche rebelle qui avait glissée sur mon front. Ca me faisait vraiment du bien de pouvoir parler à un homme sans avoir à surveiller chacune de mes réactions, c’était quelque chose de vraiment agréable et qui m’avait manqué. Je souris intérieurement en essayant d’imaginer la tête qu’il devait faire après s’être rendu compte que j’étais aveugle, surprise peut-être ou impassible mais je ne pense pas que ce soit son genre de me prendre en pitié, il a l’air d’être quelqu’un de réaliste.

-Je m’appelle June, et tu es ?

Messages : 15 Date d'inscription : 30/06/2010

Elle leva une main, puis elle effaça le trait superflu de son dessin. On aurait dit une machine, avec la précision d'une découpeuse laser. Puis elle posa son carnet sur le banc, même si je sentais une certaine hésitation dans son geste, puis par reflexe je le rattrapai et un doute me viens a l'esprit... Serait-elle aveugle. Je me penchai alors pour regarder c'est yeux, ces dernier été d'un blanc fumer magnifique, cela lui aller plutôt bien d'ailleurs. A ce moment là elle dit avec la même vois que si j'étais a l'autre bout du banc.

-Merci du compliment mais je ne saurais pas dire si je suis vraiment doué, après tout les dessins ne sont qu’une représentation subjective de ce que nous voyons.

Là mes soupçons ont été confirmé, elle est bien aveugle et moi sourd . D'ailleurs elle n'est pas que cela... Moi qui est toujours sécher les cours de philo me voila bien puni... cette fille aura ma peau ou celle de mon cerveau...

-Je m’appelle June, et tu es ?

Je lui répondis en me moquant un peu.

-Je me nomme Lunominy, oh maître philosophe. Je suis votre disciple, pour vous servir...

Puis je ne pu m'empêcher de lui faire remarquer que sa tenu vestimentaire été loin d'être des plus sobre.

-Par contre je me ferai un plaisir de vous aider à vous vêtir, oh mon maitre... dis-je en rigolant un peu.

Et je commençai à faire le bilan de son accoutrement plutôt provocateur dans ma tête. Enfin c’étai plutôt un grand nombre d'erreur sur un même habit. En effet elle avait le chemisier qui été légèrement tordu, les boutons été décaler d'un vers le haut et en plus elle en avait oublié un juste au niveau de sa poitrine. On sentait l'effort de ce débrouiller seul mais malheureusement les circonstances faisais qu'il été difficile de ne pas remarquer la couleur et la tailler de son soutien-gorge. Je n'eu pas le cœur de rigoler de cela, et je lui dis donc d'une voix compatissante.

- Ton chemisier est malheureusement assez mal boutonné, pour le moment il n'y a personne d'autre que moi, mais si tu compte garder la couleur et le motif de ce qu'il y a en dessous secret il serait bon que tu referme correctement ton chemisier.

Je ne prêtais pas attention à son ton ironique lorsqu’il me répondit. C’est bien ce que je pensais, une personne plutôt réaliste et qui m’a pas l’air forcément très subtile. Lunominy ? C’est original comme prénom, je me demande d’où ça vient. Me vêtir ? Je ne pense pas avoir fait d’erreur en m’habillant cette fois pourtant même si je n’en jurerais pas, après tout j’ai pu mettre mon chemisier à l’envers même si je ne crois pas que ce soit le cas. Il a vu mon… Je rougis jusqu’aux oreilles et posais précipitamment une main sur ma poitrine.

-Tu… Tu as regardé en plus ? Espèce de pervers.

Je me sentais vraiment mal à l’aise. Je n’étais pas spécialement pudique, voire presque pas. Après tout je n’avais aucun problème avec mon corps vu que je ne le voyais pas et que je ne voyais pas les autres ; surtout je ne pouvais pas vraiment complexer ou comparer mais le fait qu’il ait regardé, même involontairement, me gênais.

-Je… Tu pourrais me dire comment j’ai mis mon chemisier exactement ? Que je me fasse une idée de l’étendue des dégâts.

Pas que ça me gêne d’être comme ça mais un peu quand même. Me faire violer une fois ça m’a suffit et je ne compte pas faire en sorte que ça se reproduise. Il a beau avoir l’air sympa c’est quand même un homme même si mon corps ne réagit pas vraiment comme il devrait.

Messages : 15 Date d'inscription : 30/06/2010

Au moment où je lui annonçai que sont chemisier été ouvert elle changea de tête et commença a me traiter de pervers. Et aller sa recommence, il suffit que l'on dise a une fille quelque chose sur leur poitrine et on se fait traiter de pervers. Donc à se moment là je me retourna machinalement face au soleil et je me coucha sur le banc. Il brillait fort aujourd'hui, et a l'horizon il n'y avais pas de nuage, cette nuit serais un bonne nuit pour une course... Non mais c'est pas possible me revoilà a penser course alors que je suis enfermer sur cette île. Bizarrement une envi irrépressible me fit remuer la queue, c'était vraiment bizarre, comme si le léopard en qui j'étais transformé contrôlé mon corps . Puis après un moment de silence elle reprit.

-Je… Tu pourrais me dire comment j’ai mis mon chemisier exactement ? Que je me fasse une idée de l’étendue des dégâts.

-Et pourquoi je ferai sa ? Vu que tu me vois pas, tu va encore te faire des idées et me traiter de pervers... Bon tu a décaler les boutons d'un vers le bas et tu a oublier le 4e, le 6e et le 7e. D'ailleurs sa doit être pour sa que tu t'en est pas rendu compte.

Pendant ce temps, le soleil continuai de me réchauffer. Je sentais le vent sur mon pelage pendant que je regardais les nuages. Il y avait même deux oiseaux qui jouais avec un nuage en forme de dragon des vents. Sa me rappelai le levé de soleil des nuits de course, je garai ma voiture face au soleil et je dormais sur le toit. quand j'ouvrais les yeux souvent le soleil été déjà haut dans le ciel. Puis qu'en je suis revenu à moi le vent c'était arrêter.

-Tu as des souvenir ou des moment qui te font sentir tellement bien que tu te sens comme en train de voler ?? Une sensation de liberté qui t'emplis le cœur. Te sentir tel un oiseaux sans limite ni problème.

Un oiseaux c'était le mot...

Je ne rajoutais rien à sa réflexion, il était assez sympa de me dire comment était mon chemisier alors que d’autres se seraient contentés de mater. Je me tournais et défit tous les boutons puis les reboutonnais. Je me laissais aller contre le banc en inspirant profondément, l’air était rempli d’un parfum de fleurs et le vent était très agréable dans mes cheveux. Je me passais la main dans les cheveux en les ébouriffant. Il faisait vraiment beau mais pas trop chaud et le ciel devait être magnifique. La voix de Lunominy interrompit mes pensées.

-Tu as des souvenir ou des moment qui te font sentir tellement bien que tu te sens comme en train de voler ?? Une sensation de liberté qui t'emplis le cœur. Te sentir tel un oiseaux sans limite ni problème.

Je souris doucement. Je ne m’étais jamais senti vraiment libre mais j’avais eu des moments de bonheur, des instants où mon cœur battait plus vite comme si je ne pouvais pas être plus heureuse. C’était cette sensation que je cherchais à trouver en dessinant.

-Je ne sais pas vraiment ce que c’est la liberté parce que pour moi je vis dans un endroit qui n’a ni limite, ni entrave. Le monde est juste comme je me le représente, avec les formes que je devine ou les choses que je touche. Quand tout a le même aspect on ne se rend pas compte des limites que se fixent les autres donc c’est comme si on n’en avait pas nous-mêmes.

Je me passais la main derrière le crane, un peu gênée de m’être autant livrée.

-Ca doit être difficile à comprendre pour un voyant mais si tu me dis que tu as l’impression de voler c’est qu’il y a quelque chose au dessus qui te le permettrait. Moi c’est différent, que j’avance dans une plaine ou dans le ciel je ressens presque la même chose donc ça n’a pas vraiment de sens de vouloir voler.

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